Faciliter votre navigation, personnaliser vos recherches, gagner du temps…
Pour les GAFA, tout est prétexte à collecter vos données. Toutes ces bonnes intentions, qui n’en sont pas, suscitent des remises en question sur la maîtrise de nos informations personnelles. Sommes-nous condamnés à tout partager?
Qui se cache derrière le #10YearsChallenge ?
Poster une photo avant après séparée de 10 ans, c’est le nouveau défi qui a animé la toile cette semaine. D’Eva Longoria en passant par votre grande tante, l’hashtag #10YearsChallenge a généré plus de 3 millions de publications.
Mais au pays des GAFA les réjouissances sont de courtes durée. Si certains voient en ce défi un simple divertissement innocent, manifestation nostalgique des années qui passent. La journaliste américaine Kate O’Neil, du magazine Wired, s’inquiète.
La spécialiste en cyber sécurité entrevoit pour Facebook une occasion de collecter vos données afin d’entraîner son algorithme de reconnaissance faciale qui utilise les caractéristiques liées à l’âge. L’intérêt pour le réseau de Mark Zuckerberg? Rentre capable ses logiciels de reconnaître l’âge précis d’une personne en se basant sur une simple photo.
De quoi faire le bonheur des entreprises de reconnaissances faciales pour qui identifier les traits du visage qui changent et qui évoluent dans le temps, est extrêmement intéressant. La reconnaissance faciale est vous le savez un des enjeux de ce siècle, et l’une des technologies les plus recherchées par les entreprises.
Alors 10 years challenge un simple défis éphémère ? Une chose est sûre, sur les réseaux sociaux si c’est gratuit c’est que vous êtes le produit.
Big GAFA is wathcing you
Google Home ou encore Alexia d’Amazon, en quelques années ces petits concentrés d’intelligence se sont fait une place dans nos salons. Néanmoins, à chaque avancées va sont lots d’ennuis.
Souvenez-vous, l’affaire « Amazone Echo » avait rendu perplexe quant à l’utilisation de ces assistants vocaux. En effet, un Allemand qui ne possédait alors aucun de ces appareils avait reçu plus de 1700 d’enregistrement vocaux d’un inconnu. Cette faille avait alors été qualifiée « d’erreur humaine » par Amazon.
Erreur suffisante pour refroidir certains dorénavant méfiants quant à la sécurité et la protection de leur vie privée. Inquiétude légitime lorsque l’on sait que ces gadgets enregistrent continuellement toutes les conversations dans une pièce à moins d’activer le mode muet.
Pour calmer ces angoisses Borek Karmann et le designer Topp Tore Knudsen ont imaginé une solution. Il s’agit du projet Alias.

Sous son apparence atypique de plastique fondu Alias se fixe au-dessus de votre enceinte comme un couvercle. Mais à quoi sert-il ? Tel un champignon Alias va venir brouiller l’assistant vocal en émettant un bruit blanc qui empêche le haut-parleur de s’activer et donc d’être écouté.
Ce n’est pas tout, Alias vous offre aussi la possibilité de personnaliser le nom de votre enceinte. Remplacer alors Alexa par Charles ou Google par Brigitte, les possibilités sont infinis. Cette nouvelle appellation sera le mot de passe qui permettra d’activer Alias. Une fois activé, celui-ci énoncera la fameuse phrase « Hey Google » et votre assistant vocal reprendra alors ses fonctionnalités habituelles.
Si ce concept en n’est qu’à l’état de projet. Il pourrait dans les prochaines années être une solution pour duper à l’œil de Big GAFA.
Les GAFA connaissent mieux votre enfant que vous ?
Oui, selon une étude de la commission britannique de protection de l’enfance, les Gafa détiennent 70 000 données sur votre enfant.
Sensibiliser les parents aux risques de surexposition de leurs enfants sur internet, tel était l’objectif de cette enquête. À l’âge de 13 ans, les parents auront posté en moyenne 1 300 photos et vidéos de leur enfant sur les médias sociaux.
Cette exposition peut commencer très tôt avant même la naissance quand certains parents partage les photos d’échographies par exemple. Aux delà des chiffres saisissants, c’est une véritable prise de conscience que dénoncent les autorités.
« Nous devons nous arrêter et réfléchir à ce que cela signifie pour la vie de nos enfants maintenant et à l’impact que cela pourrait avoir sur leur vie future en tant qu’adultes « estime Anne Longfield chargé de l’enquête.
Cela peut aller de mal en pire lorsque les enfants commencent à utiliser leurs propres réseaux sociaux.
« En moyenne, les enfants publient 26 fois par jour sur les réseaux sociaux. D’ici ses 18 ans, il y aura 70 000 données à son sujet sur Internet” indiquent ce même rapport
Êtes-vous prêt à accueillir les GAFA comme troisième parent ?