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billet des etudiants redac web pour les TD d’eco num

Fait GAFA tes données ou les GAFA s’en chargeront

Faciliter votre navigation, personnaliser vos recherches, gagner du temps…
Pour les GAFA, tout est prétexte à collecter vos données. Toutes ces bonnes intentions, qui n’en sont pas, suscitent des remises en question sur la maîtrise de nos informations personnelles. Sommes-nous condamnés à tout partager?

Qui se cache derrière le #10YearsChallenge ?

Poster une photo avant après séparée de 10 ans, c’est le nouveau défi qui a animé la toile cette semaine. D’Eva Longoria en passant par votre grande tante, l’hashtag #10YearsChallenge a généré plus de 3 millions de publications.

Mais au pays des GAFA les réjouissances sont de courtes durée. Si certains voient en ce défi un simple divertissement innocent, manifestation nostalgique des années qui passent. La journaliste américaine Kate O’Neil, du magazine Wired, s’inquiète.

La spécialiste en cyber sécurité entrevoit pour Facebook une occasion de collecter vos données afin d’entraîner son algorithme de reconnaissance faciale qui utilise les caractéristiques liées à l’âge. L’intérêt pour le réseau de Mark Zuckerberg? Rentre capable ses logiciels de reconnaître l’âge précis d’une personne en se basant sur une simple photo.

De quoi faire le bonheur des entreprises de reconnaissances faciales pour qui identifier les traits du visage qui changent et qui évoluent dans le temps, est extrêmement intéressant. La reconnaissance faciale est vous le savez un des enjeux de ce siècle, et l’une des technologies les plus recherchées par les entreprises.

Alors 10 years challenge un simple défis éphémère ? Une chose est sûre, sur les réseaux sociaux si c’est gratuit c’est que vous êtes le produit.

Big GAFA is wathcing you

Google Home ou encore Alexia d’Amazon, en quelques années ces petits concentrés d’intelligence se sont fait une place dans nos salons. Néanmoins, à chaque avancées va sont lots d’ennuis.

Souvenez-vous, l’affaire « Amazone Echo » avait rendu perplexe quant à l’utilisation de ces assistants vocaux. En effet, un Allemand qui ne possédait alors aucun de ces appareils avait reçu plus de 1700 d’enregistrement vocaux d’un inconnu. Cette faille avait alors été qualifiée « d’erreur humaine » par Amazon.

Erreur suffisante pour refroidir certains dorénavant méfiants quant à la sécurité et la protection de leur vie privée. Inquiétude légitime lorsque l’on sait que ces gadgets enregistrent continuellement toutes les conversations dans une pièce à moins d’activer le mode muet.

Pour calmer ces angoisses Borek Karmann et le designer Topp Tore Knudsen ont imaginé une solution. Il s’agit du projet Alias.

Sous son apparence atypique de plastique fondu  Alias se fixe au-dessus de votre enceinte comme un couvercle. Mais à quoi sert-il ? Tel un champignon Alias va venir brouiller l’assistant vocal en émettant un bruit blanc qui empêche le haut-parleur de s’activer et donc d’être écouté.

Ce n’est pas tout, Alias vous offre aussi la possibilité de personnaliser le nom de votre enceinte. Remplacer alors Alexa par Charles ou Google par Brigitte, les possibilités sont infinis. Cette nouvelle appellation sera le mot de passe qui permettra d’activer Alias. Une fois activé, celui-ci énoncera la fameuse phrase « Hey Google » et votre assistant vocal reprendra alors ses fonctionnalités habituelles.

Si ce concept en n’est qu’à l’état de projet. Il pourrait dans les prochaines années être une solution pour duper à l’œil de Big GAFA.

Les GAFA connaissent mieux votre enfant que vous ?

Oui, selon une étude de la commission britannique de protection de l’enfance, les Gafa détiennent 70 000 données sur votre enfant.

Sensibiliser les parents aux risques de surexposition de leurs enfants sur internet, tel était l’objectif de cette enquête. À l’âge de 13 ans, les parents auront posté en moyenne 1 300 photos et vidéos de leur enfant sur les médias sociaux.

Cette exposition peut commencer très tôt avant même la naissance quand certains parents partage les photos d’échographies par exemple. Aux delà des chiffres saisissants, c’est une véritable prise de conscience que dénoncent les autorités. 


« Nous devons nous arrêter et réfléchir à ce que cela signifie pour la vie de nos enfants maintenant et à l’impact que cela pourrait avoir sur leur vie future en tant qu’adultes «  estime Anne Longfield chargé de l’enquête.

Cela peut aller de mal en pire lorsque les enfants commencent à utiliser leurs propres réseaux sociaux.


« En moyenne, les enfants publient 26 fois par jour sur les réseaux sociaux. D’ici ses 18 ans, il y aura 70 000 données à son sujet sur Internet” indiquent ce même rapport

Êtes-vous prêt à accueillir les GAFA comme troisième parent ? 

Facebook-« gilets jaunes » : comment le réseau social remet en question les médias traditionnels

Depuis le début du mouvement, les “gilets jaunes” préfèrent Facebook pour s’informer, s’organiser et discuter. Le réseau social, qui compte aujourd’hui quelque 2 milliards d’utilisateurs dans le monde dont 38 millions en France, concilie à la fois : plateforme de discussion, lieu de rassemblement et espace d’information. Alors, Facebook sonne t-il la fin des médias traditionnels ?

Vers la fin des médias traditionnels ?

En France, selon une étude de Reuters sur la consommation de l’information, en 2018, l’usage des réseaux sociaux pour s’informer est en forte augmentation depuis 2015. Loin devant la presse papier qui, il y a 6 ans, était pour 46% des Français, l’une des principales sources d’information. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 20% à préférer le papier à l’écran.

Ceci s’explique principalement par le fait que les Français sont de plus en plus sceptiques sur la véracité des informations qu’ils peuvent trouver dans les médias traditionnels mais, aussi par le fait que ces médias sont “largués” des véritables problèmes, informations qui intéressent et touchent les Français.  

Médiatiquement, les journaux s’intéressent plus au fait divers et nient trop souvent la réelle souffrance sociale, les réels problèmes des Français. Par conséquent, celle-ci cherche à s’exprimer, notamment sur les réseaux sociaux. C’est le cas des “gilets jaunes” qui étaient souvent sous représentés dans l’espace médiatique avant le début du mouvement.

Ce qui explique que sur internet, des « gilets jaunes » lancent leurs propres médias suite à la défiance exprimée par nombreux d’entre-eux vis-à-vis des médias traditionnels. C’est notamment le cas de « Vécu » et « France Actus » qui enregistrent des millions de vues en quelques jours et notamment sur les réseaux sociaux.

Facebook a-t-il donné une puissance politique aux “gilets jaunes” ?

Du printemps arabe au mouvement #Metoo, les réseaux sociaux ont souvent changé la donne politique dans le monde.

Avant de s’emparer des ronds-points, c’est bien sûr les réseaux sociaux, et notamment sur Facebook, qu’est né et que s’organise le mouvement des “gilets jaunes”.

Avec sa nouvelle stratégie et son nouvel algorithme, Facebook souhaite depuis début 2018 prioriser davantage les contenus des groupes que celui des pages et ainsi des médias.

Depuis cette mise à jour, de nombreux médias subissent le nouveau fil d’actualité de Facebook et certains en sont victime. C’est le cas dans l’hexagone de “BuzzFeed” qui voit son trafic issu principalement de Facebook, chuter. L’entreprise s’apprête donc à supprimer 15 % de ses effectifs, soit entre 220 et 250 personnes.

Effectivement, Mark Zuckerberg a décidé de revenir à son modèle économique de base, ainsi qu’à son audience qui a fait le succès du réseau. Cette nouvelle stratégie vise principalement les internautes à créer du lien et échanger plus entre eux.

Toutefois, Facebook n’a pas créé le mouvement des “gilets jaunes” mais il a servi d’incubateur. Il a surtout servi d’organisation de la lutte. Laurent Solly, vice-président de Facebook France a lui-même déclaré dans le Journal du Dimanche du 3 février 2019 que : ”Facebook n’a ni créé ni amplifié ce mouvement ». Selon lui, « nous donnons les outils, mais nous ne favorisons aucun mouvement », Facebook permet avant tout de « donner une voix à chacun ».

Pour les “gilets jaune”, le réseau est un moyen de coordination, de communication et de structuration. C’est pour eux, un espace de revendication. Facebook est donc devenu un « outil d’opposition ».

D’administrateur de groupes à porte-parole du mouvement

La France en colère” 75 135 membres, “Gilet jaune” 169 573 membres, ou encore “JeSuisGiletJaune” 108 412 membres : depuis le début du mouvement, pour essayer de l’organiser,  de nombreux groupes et pages se multiplient sur Facebook.

Dans ce mouvement qui se dit “apolitique” et sans “représentant”, de nombreux anonymes et administrateurs de groupes Facebook semblent avoir pris le rôle de “porte-parole”, “meneurs” ou encore “organisateurs”.

Aujourd’hui les noms de Priscillia Ludosky ou encore d’Eric Drouet ne vous sont plus inconnus car ils sont souvent cités ou invités des médias. Il s’agit à chaque fois d’initiateurs du mouvement. Que ce soit par le biais de pétitions, d’événements Facebook, d’administrateurs de groupes Facebook ou d’auteurs de vidéos virales.

C’est également le cas de Jacline Mouraud, qui s’est fait connaître en se filmant avec son téléphone en “Live Facebook”. Sa vidéo a été visionnée plus de 6,3 millions de fois sur le réseau social de Mark Zuckerberg.

Alors, “le jour de gloire” est-il arrivé pour les “gilets-jaunes” ? Facebook a-t-il raison des médias traditionnels ?

Cet article est seulement disponible en réalité virtuelle

Rendez-vous en monde virtuel, rendez-vous en monde meilleur ?
VR 
Virtual reality
En 2018, 8 millions de casques AR et VR ont été vendus. Une technologie réservée aux jeux vidéos ? C’est ce qu’on pourrait croire. Pourtant, la réalité virtuelle, ou « VR » (virtual reality) est amenée à nous surprendre et à dépasser notre imagination. Bonne ou mauvaise chose ?

Les relations sociales sont bouleversées

C’est un fait : le numérique isole les adolescents. Alors que les réseaux sociaux sont censés créer des liens, le contraire semble plutôt d’actualité. Les smartphones nuisent à de véritables interactions. On constate même une baisse de l’activité sexuelle. S’ajoute à cela, un âge plus tardif pour entamer sa première expérience. Qu’en est-il de la VR ? Cette technologie pourrait annoncer de véritables changements dans les relations humaines. Une nouvelle alternative pour créer la rencontre entre les individus. Les approches sociales sont amenées à changer. Les difficultés à créer de véritables liens dans le monde réel vont toutefois augmenter. En effet, l’interaction facilitée dans l’univers virtuel peut attiser la curiosité de beaucoup.

La réalité virtuelle : nouveau mode de vie ?

De plus en plus de choses sont possibles maintenant, quel que soit le domaine. Médecine, psychologie, tourisme… cette immersion dans un monde virtuel prend de l’ampleur ; les jeux vidéos étant les leaders de cette technologie. En 2017, un youtubeur du nom de Jack McNee a passé 36h dans un jeu vidéo en immersion complète. À côté de ça, de nombreux secteurs sont touchés par ce phénomène. Même la pornographie a son rôle à jouer dans l’expérience virtuelle. On recense sur le site Pornhub 2600 vidéos dans cette catégorie pour 500 000 visites chaque jour. La VR intéresse donc un nombre important de personnes et ne compte pas s’arrêter là.

Virtual reality
Pornhub

Un expérience devenue (trop) immersive ?

Pourquoi la réalité virtuelle plaît-elle tant ? C’est son caractère immersif qui joue sur ce point. Le designer allemand Tobias van Schneider a beaucoup expérimenté cet outil. Son ressenti après ça est catégorique : le monde semble plat après une plongée dans le virtuel. La réalité en devient presque décevante. Aujourd’hui, le risque est là. Cet ennui dans le monde réel pourrait se répercuter sur le mode de vie et inciter à une véritable dépendance. Les relations sociales en seraient alors bouleversées. Les rencontres auraient d’abord lieu derrière un écran et se développeraient dans un univers numérique. Bien que la VR repousse les barrières de l’imagination, c’est une technique récente et non complètement optimale. Ses limites sont encore floues. Du moins, pour le moment.

Une technologie à surveiller : des effets bien réels

Si la réalité virtuelle apporte une expérience sensorielle unique sur un monde virtuel sans limite, ses effets sont bien réels. En effet, l’impact sur la santé est présent lorsqu’on quitte son casque virtuel. Bien qu’elle ait des effets positifs, la VR a des conséquences négatives. Une perte de repères et une difficulté à percevoir ce qui est réel ou pas peuvent se faire ressentir. S’ajoutent à cela une possible sensation de stress, de l’inconfort visuel, des nausées ou encore des vertiges. D’après Aurelien Fache, expert dans ce domaine, cet outil va façonner le monde de demain. Selon lui, cette technologie est encore neuve et seulement 1% de ses véritables capacités sont utilisées. Nous pouvons donc imaginer une amélioration de ses usages mais également de son confort d’utilisation. Une meilleure expérience utilisateur peut alors engendrer une dépendance à la réalité virtuelle.

Rendez-vous dans quelques années, on se rencontrera peut-être pour en discuter… dans un monde virtuel ? 

VR
Virtual reality

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Les GAFA torturent les médias traditionnels

Les géants de l’internet, en plus d’avoir la mainmise sur toutes nos données personnelles, tentent de montrer leur puissance à travers tous les supports de diffusion de l’information. Bousculer le cinéma, piéger les agences de publicité et dépouiller la presse, l’ampleur de leur pouvoir est grandissante.

Quand les GAFA se prennent pour Spielberg

Hitchcock, Woody Allen, Orson Wells, tous ces grands noms du cinéma vous procurent forcément des souvenirs. La génération des Millenials en auront d’autres.

Amazon : “ Alors James (Cameron) t’as combien de récompenses toi ?” Après s’être lancé dans la production de film, Amazon, du clan des GAFA, cherche à acquérir la chaîne de cinéma Landmark Theatres. En proposant Amazon Prime Vidéo, le géant a déjà mis un pied dans le septième art. Il a même reçu deux récompenses pour son film Manchester by the Sea.

La marque à la pomme compte rejoindre sa “Big soeur” à New York, en effet Apple a approché Time Warner pour s’emparer de HBO, Cartoon Network, Boomerang ou encore DC Comics. Après s’être modestement établie à un rôle de distributeur de contenus par le biais d’Itunes. Il a désormais d’autres ambitions : se lancer dans la production pour dégager de nouveaux revenus. Une première série télévisée sur des développeurs d’applications est en cours. Une autre serait produite par le chanteur Dr. Dre, cofondateur de Beats et aujourd’hui membre de la direction d’Apple.

Google s’immisce dans le cinéma d’une manière plus subtile. Les Stagiaires ou encore Google : The Movie, une comédie américaine, prend l’allure d’une publicité Google. Au cours des deux heures, on a le droit à une présentation des produits et de la culture d’entreprise de la firme: Google+, Gmail, les lunettes à réalité augmentée, ses locaux qualifiés de “Jarden d’Eden”, la Google Car…
Le géant s’est trouvé une passion dans le combo publicité-cinéma. En effet, il a osé parodier le film culte “Maman, j’ai raté l’avion”pour une publicité de Noël dans laquelle apparaît le véritable acteur.

Ne soyez pas nostalgique des blockbusters d’antan ! Ok, Google.

Les agences de publicité se voient mettre un petit pont par les GAFA

De plus en plus d’annonceurs décident d’opter pour un circuit court : supprimer les agences de publicité qui agissent comme intermédiaires et s’adresser directement aux Gafa.

A l’image de Philips ou Ricard, qui décident de traiter directement avec Google, Facebook et Amazon, les agences de publicité sont mises sur le banc de touche.

En effet, le déploiement d’outils publicitaires toujours plus simplifiés comme Facebook Ads permettent aux entreprises de gérer leurs campagnes de manière autonome. Ainsi, Google et Facebook détiennent une part grandissante des revenus publicitaires numériques. Et les GAFA représentent 80% de la publicité digitale mondiale.

Par ailleurs, les agences se sont fait dépasser lorsque les géants de l’internet ont décidé de couper l’accès aux données des consommateurs (qu’elles leur procuraient auparavant) pour les revendre en direct aux annonceurs. Des données qui englobent la géolocalisation (Oui, oui Google sait où est ta mère), leurs centres d’intérêt (Oui, Facebook sait quand tu as un rdv Aqua Poney) ou encore l’accès à l’information (Amazon sait que tu as prévu d’acheter un pisse debout à ta belle mère).

Voilà comment faire passer les agences de publicités du rire aux larmes. Pour avoir une chance de gagner le match, les agences de communication média doivent se réinventer. Recruter des data scientists et des datas analysts et s’imprégner du digital s’impose.

Une seule question à se poser : dans l’ère des géants d’internet a t-on vraiment besoin d’une agence de publicité ?

La presse défi les GAFA sur l’octogone

On est loin du un contre un. En effet, les GAFA font face à 306 journaux qui fondent l’alliance de la presse. Les alliés tentent un upercute pour obliger les géants à rémunérer les oeuvres ou les informations qu’ils utilisent. Aujourd’hui Facebook et Google mettent en joue la presse en captant presque la totalité du marché publicitaire en ligne. En d’autres termes, ces géants prennent l’ascendant sur la presse grâce à des contenus fournis par d’autres, à commencer par ceux de la presse elle-même.

Des droits voisins pour les journaux ? Pour les GAFA, c’est impensable. Ils ne sont pas prêts de déclarer forfait. Sur l’argument d’un web libre, ils estiment que cela nuirait au partage, à la créativité et à l’égalité des acteurs. L’hôpital qui se fout de la charité, est sans doute l’expression appropriée. Il s’agit en faite simplement que les mastodontes reversent une fraction de leurs revenus aux producteurs de ces contenus puisqu’ils les privent de les monétiser.

Toute cette bataille a généré une fake news, en faveur des GAFA vous vous en seriez douté : avec l’instauration des droits d’auteur pour la presse, Internet deviendra payant. On n’essaie pas de nous influencer sur le lutteur à soutenir, pas du tout.  

Alors #Team presse ou #Team GAFA ?

#instapreuneurs : ces starts up qui doivent tout aux influenceurs

Les start-ups se servent de plus en plus d’Instagram pour être visible, à tel point que l’application de partage de photos est aujourd’hui incontournable. Instagram compte 800 millions d’inscrits et 500 millions d’utilisateurs chaque jour. Les entrepreneurs ont très vite compris l’enjeu économique qui se cache derrière l’utilisation d’Instagram pour leur business : focus sur les « Instapreneurs ».

Des passionnés poussés par leur communauté, des entrepreneurs déjà installés…

Les instapreneurs viennent d’horizons différents et traitent des domaines variés comme la mode, la nutrition, le sport ou encore le voyage. Dernièrement, d’autres industries, plus communes, se sont mises à Instagram pour communiquer : plombiers, avocats, commerçants de proximité, souhaitent eux aussi augmenter leur visibilité. Outil indispensable pour établir une stratégie social média, Instagram possède de nombreux atouts pour séduire les entreprises. L’application favorise le développement commercial, permet d’engager la communauté, de consulter et gérer avec détail son audience… Les objectifs peuvent être multiples. Cependant le plus important au travers d’Instagram, reste de vendre grâce aux actions de marketing d’influence. « Selon une étude menée par la Duke School of Business, les annonceurs prévoient, en 2019, de dépenser 21% de leur budget publicitaire dans le marketing d’influence. En 2014, ce chiffre ne s’élevait qu’à 9% du budget total. Certaines marques pourraient même consacrer plus de 50% de leur budget publicitaire aux influenceurs ». Beaucoup de start- ups ont vu le jour sur internet. Ainsi, la quasi- totalité de leur communication est dédiée au marketing d’influence. La moyenne des sollicitations par les marques est d’environ 1 à 3 fois par semaine pour les influenceurs français. Ils sont devenus de véritables leviers de promotion et exercent un rôle de prescripteur indispensable pour les marques. 82% des consommateurs sont susceptibles de suivre une recommandation d’un micro-influenceur.

Ces instapreneurs qui ont parfaitement compris l’importance des influenceurs:

La marque qui à tout de suite cerné les avantages de la communication sur Instagram n’est autre que Daniel Wellington. Les montres qu’elle commercialise sont passées aux poignets de nombreux influenceurs, vantant ses atouts et proposant des codes promos alléchants. Avec une stratégie digitale massive et agressive, tous les amateurs d’Instagram ont vu ces montres sur le fil d’actualité. Pour la communication de Daniel Wellington tout se passe sur Internet : pas de spots télévisés, de campagne presse ou de bannières web. La page Instagram de la marque rassemble plus de 3 millions d’abonnés (plus que les comptes de Rolex, Swatch et Ice-Watch réunis). Daniel Wellington a contacté de nombreux influenceurs mode, lifestyle et sport, à qui il a offert des montres et un cachet pour les plus doués en négociation. En échange, l’influenceur devait poster une photo de lui, avec une montre, accompagnée d’un code promotionnel. Cette stratégie a permis à la marque de s’offrir une forte visibilité à moindre coût et une image « tendance », proche de la jeune génération.

La marque de cosmétiques Nyx, a choisi une stratégie différente en faisant de ses consommatrices, ses propres influenceuses. Une stratégie risquée quand on sait qu’en 2016, 50% des consommatrices françaises étaient réfractaires à l’achat de cosmétiques en ligne. Nyx utilise le contenu de ses fans sur l’ensemble de ses canaux de vente. Un procédé valorisant, à moindre coût et pour ses influenceurs, une visibilité internationale. Plus qu’une marque de maquillage, Nyx cultive le sentiment de ses consommatrices d’appartenir à une communauté liée par la même passion.

Enfin, retour sur le succès de “Rouje”, la marque française créée par Jeanne Damas ancien mannequin devenue « instapreneur », poussée par ses followers. Auparavant égérie pour des marques de luxe telles que Gucci, la créatrice a lancé sa propre entreprise en 2016. Forte d’un réseau de followers très dense sur Instagram, Jeanne Damas a su profiter de sa visibilité pour développer rapidement son business sur le web. En un an, Rouje a gagné 150.000 followers sur Instagram et possède un taux d’engagement de 2,50%, à savoir qu’en moyenne le taux d’engagement des comptes professionnels nouveaux sur Instagram ne dépasse pas 1%. La créatrice est l’égérie principale de sa marque. 

Grâce à Instagram, les start-ups au budget faible, peuvent se connecter plus facilement avec leur coeur de cible. De quoi donner envie de lancer sa marque et de gagner rapidement en visibilité.

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Le NFC va t-il avoir raison de nos données? Comment se protéger?

Et si nous étions finalement déjà tous pucés? Nous avons tous cette technologie dans nos smartphones, mais qu’est-ce réellement que le NFC (Near Field Communication), et quels en sont les enjeux pour nos données personnelles? Encore peu utilisée en France, ses utilisations et ses dérives sont nombreuses.

Comment cela fonctionne? Les applications du NFC / RFID

Globalement, le NFC permet la communication entre deux périphériques équipés de la technologie. Donc potentiellement votre téléphone et n’importe quel autre périphérique. En France son utilisation n’est pas encore très répandu mais cela vous sera utile pour payer avec votre mobile (Apple, Samsung, etc.) par exemple. Vous avez peut-être déjà fait l’expérience d’un Festival de musique où vous deviez payer vos boissons à l’aide d’un bracelet ? C’est simplement une puce NFC dans le bracelet qui permet le paiement.
Son utilisation dans le domaine industriel et néanmoins plus répandu. Les puces RFID permettent la communication et la transmission de données de façon immédiate entre deux périphériques. Michelin utilise cette technologie afin de tester la qualité de ses pneus. Une puce est alors installée dans la voiture d’essai et une autre est placée dans le goudron de la piste d’essai des pneus. A chaque fois que la voiture passe sur la bande de bitum pucé, la voiture envoi des données concernant la température, l’usure et d’autres paramètres concernants l’état des pneus. Michelin peut donc suivre de façon très précise les performances de ses pneus sous toutes les conditions possibles. 

Nos données dans tout ça.

Le NFC est présent à différents niveaux dans nos vies, il est présent dans votre badge pour accéder à votre immeuble ou parking, dans votre pass Navigo, dans votre smartphone et dans votre carte bancaire. Je ne vous apprends rien en vous disant que votre badge d’immeuble ne contient pas des données aussi sensibles que votre carte bancaire, et c’est bien là le problème, le NFC ne nécessitant pas de communication physique entre deux appareils le détourner à des fins frauduleuses reste plutôt simple. Cela s’appelle le “Eaves Dropping”. Heureusement, la portée du NFC restant très limitée, il faudra se rapprocher très près de vous pour pirater vos données. Le meilleur moyen de se protéger reste encore de crypter ses données. Cependant, vous n’avez la main pour crypter les données que de vos smartphones, le cryptage des badges et cartes bancaires n’est pas de votre ressort. C’est là que tout devient très ironique car la RATP crypte les données de votre pass Navigo mais votre banque ne crypte pas votre carte bancaire.
Donc si on résume, un pirate ne pourra pas dupliquer votre pass Navigo et voyager gratuitement mais il pourra pirater votre carte bancaire et pourra directement se rendre dans une agence RATP pour se payer avec votre argent son propre pass Navigo. Pour protéger votre carte il reste donc la solution de l’enfermer dans un étui métallique ne permettant pas la communication NFC ou bien de faire le choix d’une carte sans possibilité de paiement sans contact. 

Quel avenir pour cette technologie

Vous avez surement déjà vu une de ces vidéos de personnes piégées par le panneau publicitaire de l’arrêt de bus? C’est le NFC qui lance la vidéo. Ses utilisations sont quasiments illimitées. Vous pouvez retrouver une de ces puces dans une carte de visite, une simple feuille A4 ou tout autre support physique. L’intérêt ? Permettre à l’utilisateur d’accéder à du contenu supplémentaire en approchant simplement son téléphone à la puce NFC. Encore peu répandue en France et en Europe, cette technologie a pourtant de l’avenir devant elle, sa seule limite sera physique et peut être bien éthique. Vous voyez vous vous faire pucer par votre entreprise pour pouvoir accéder aux locaux?  Pour accéder à un service? Peut-être que ce que prédit la série BlackMirror n’est pas si loin que ça. Et vous ? Quel est votre avis ?

Sommes #NousToutes des féministes 2.0 ?

Mise en lumière sur un mouvement social tendance : le féminisme. Longtemps à la marge, s’il s’est imposé sur le devant de la scène ces dernières années, 2018 est l’année de sa consécration. Le féminisme est partout, accessible et désormais populaire. Retour sur l’impact d’internet dans la propagation de cette vague féministe mondiale.

#Metoo : Hollywood à la conquête du monde

En octobre 2017, l’actrice Alyssa Milano lance un #metoo sur twitter en pleine affaire Weinstein. En réaction, des milliers de femmes, célèbres et anonymes, vont s’emparer du hashtag pour témoigner à leur tour d’un harcèlement subi.

#meetoo #balancetonporc

Si #MeToo a provoqué une déferlante sur les Etats-Unis et l’Europe, il n’a que peu d’impact en Asie où les jeunes filles sont éduquées à ne pas se plaindre, ce qui expliquerait un certain mutisme face au sexisme. Toucherait-on une limite culturelle du mouvement féministe 2.0 et des capacités offertes par internet dans l’émancipation des femmes? Pas si sûr… En janvier dernier, c’est sous le  #StandUpJapan que les japonaises se sont mobilisées en réaction à un palmarès des universités où trouver des filles faciles.

Au delà de dénoncer, plus qu’une idée de vengeance, #MeToo est une vague de faits rapportés qui lèvent un tabou mondial après celui de l’omerta hollywoodienne. L’anthropologue V. Nahoum-Grappe décrit le passage d’un phénomène isolé à un mouvement communautaire : « ces récits nés du “je” solitaire, glissant vers le “moi aussi”, et “elle aussi” et une autre encore, finissent par dessiner un “nous” […] ».

Féminisme numérique : « Votre ordinateur est infecté par un virus très dangereux »

Les chiffres sont vertigineux : Plus de 17 millions de #metoo et près d’un million de #BalanceTonPorc en un an.

Des universitaires américains (projet Peoria) ont étudié comment ce hashtag a pu passer de phénomène viral à mouvement social du 21ème siècle. Longévité du mouvement, célébrité et influence des porteuses, ont permis un mouvement féministe basé sur les violences sexuelles et non plus sur la place de la femme.

Espace libre, de partage, d’expression et de diffusion, Internet s’est vu investi par les problématiques sociétales. Le web reflète la société par ses dangers spécifiques (envers les minorités, les mineurs, les transgenres, les handicapés, etc). Le harcèlement et le sexisme sont eux aussi passés au web 2.0. Y répond désormais un féminisme numérique.

Les féministes 2.0 à l’assaut du web

Difficile de dire si #metoo a donné naissance au féminisme numérique ou s’il a donné une visibilité à un mouvement social existant. On constate néanmoins que des communautés apparaissent sur le web et qu’une vraie sororité numérique s’est instaurée :

  • La prise de parole se libère pour les femmes : au Maroc la web-série “Marokkiat” lève les tabous du viol, du harcèlement et des agressions sexuelles dans un carcan sociétal marqué.
  • Longtemps à la marge,de nombreux artistes féministes 2.0 investissent le web devenant de véritables portes-parole d’une révolution sociale. Thomas Mathieu et Juliette Boutant mettent en BD des Histoires de harcèlements et de sexisme ordinaire dans “le projet crocodile”. Autre exemple à  New-York où Angela Washko a mis au point un jeu vidéo activiste s’adressant à des joueurs misogynes et homophobes.
Projet crocodile, scène de sexisme ordinaire

Du virtuel au réel : de #NousToutes à #NeRienLaisserPasser

Si la prise de conscience est là, le mouvement féministe 2.0 peine à la traduire en actions concrètes. C’est de ce constat sur les violences sexistes et sexuelles qu’apparaît une nouvelle impulsion du mouvement sous #NousToutes.

En novembre 2018, a lieu dans plusieurs villes françaises une grande marche militante soutenue par des personnalités (Guillaume Meurice, Charlotte Abramow, Clémentine Autain, Pénélope Bagieu, etc.). Un but : que s’exerce les droits fondamentaux des femmes par des politiques publiques ambitieuses. Comment ? par l’éducation, la formation des professionnels, l’augmentation des moyens et des hébergements, etc.

En parallèle, le 27 novembre, le gouvernement lance une plateforme en ligne de signalement anonyme et accessible 24/24 sous #NeRienLaisserPasser. Une réponse numérique aux revendications des féministes 2.0. Emmanuel Macron promet “aux victimes ou aux témoins d’échanger avec un policier ou un gendarme spécialement formé pour les aider dans leurs démarches”.

Aux lendemains de la manifestation #NousToutes, Marlène Schiappa annonce une série de mesures promulguant au rang de “Grande cause du quinquennat” la lutte contre les violences sexistes et sexuelles.   

Phénomène social, les féministes 2.0 ont changé les codes. Feront-elles changer les mentalités ?

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Géolocalisation : jusqu’où vous suit-on ?

Tracking, drive-to-store : on ne vous dit rien, ils voient tout

Chez vous, à votre boulot, chez vos amis, vous consultez votre smartphone? Normal, à priori rien d’alarmant, mais la géolocalisation suit tous vos déplacements, de quoi vous inquiéter. Vous acceptez les “cookies” parce qu’entre nous, on ne va pas lire les conditions d’exploitation des données de chaque site. Malheureusement, accepter c’est céder à chaque clic un peu plus de sa vie privée.

Géolocalisation : une mine d’or pour le e-commerce

Avez-vous jamais fait le rapprochement entre la recherche que vous avez faite la semaine dernière sur une armoire de rangement et la publicité qui s’affiche sur votre téléphone quand vous vous rapprochez d’un Ikéa ? Vous connaissez probablement l’application Waze qui vous propose un service GPS “collaboratif”. Cette dernière fonctionne sur le principe d’une navigation communautaire avec les autres automobilistes. Chacun signale des informations sur le trafic : présence de travaux, radars fixes ou mobiles, embouteillages, contrôle de police, etc. Une fois toute ces informations collectées en temps réel par l’application, celle-ci vous suggère le trajet le plus court pour éviter toutes ces perturbations.

Un concept à priori engageant, et qui plus est une bonne alternative au gps proposé par Google par défaut dans tous les smartphones. Or, ce que vous ignorez peut-être, c’est qu’en 2013 Waze a été racheté par Google (pour la modique somme d’un milliard de dollars). Les conséquences de cette transaction ? Le géant connaît à présent tous les déplacements des utilisateurs de Waze. Ainsi, avec le système de géolocalisation, Google en sait chaque jour un peu plus sur votre vie privée. En étroite collaboration avec les grandes enseignes, Google vend vos données pour vous inciter à acheter pendant vos déplacement, et même après grâce au retargeting. L’utilisation de la publicité ciblée dans les système de géolocation est appelée drive-to-store.

Tracking : Le procès de Google

On pense souvent qu’il suffit de couper la wifi de notre téléphone pour ne partager aucune données autour de nous et surtout à Google. Ce qui semble logique, si la connexion est coupée, il n’y aucune raison que votre smartphone émette des signaux. En effet, le système de tracking de Google repose sur une reconstitution de vos trajets en fonction de vos points de connexions wifi. Automatiquement, les smartphones recherchent en permanence un réseau auquel se connecter. Ainsi, à la fin de votre journée, le géant peut savoir quels trajets vous avez effectué.

Evidemment, vous pensez ne pas être tracké, parce que votre wifi est coupée ? Et bien si.  Dans un rapport de recherche, en août dernier, des chercheurs ont démontré que la désactivation de la wifi n’empêchait en aucun cas Google de vous géolocaliser. Vous avez beau avoir désactivé la wifi de votre appareil, la recherche de connexion, elle, ne cesse de fonctionner. Il s’agit en fait de la fonction “toujours autoriser la recherche”, option méconnue du grand public, qu’il faut désactiver pour ne pas être en permanence géolocalisé par Google.  Suite à cette découverte alarmante, un californien a déposé une action en justice contre Google, accusé de non respect de la vie privée de ses utilisateurs. Néanmoins, comme de nombreux procès à l’encontre de Google, les utilisateurs n’ont pas obtenu grand-chose si ce n’est une ligne à peine modifiée dans les conditions générales d’utilisation.

3 conseils pour essayer de conserver un minimum de vie privée

Vous l’aurez compris, il faut rester plus que vigilant si vous voulez conserver une once de vie privée. Pour ce faire, il existe des solutions, des petites astuces et conseils à suivre. Mais avant tout, la volonté de vouloir garder sa vie privée réside davantage dans un état d’esprit. Je vous parle ici d’une conscience éthique, une volonté profonde de changer les choses. De s’opposer à la mondialisation, de prendre conscience du monde qui nous entoure, de notre planète et de ses ressources qui disparaissent.

Allez ! Après l’instant prise de conscience, voilà 3 conseils pour contrer la géolocalisation et sauver un peu de votre vie privée :

  1. Ayez le réflexe de désactiver la fonction “toujours autoriser la recherche” de votre smartphone dès lors que vous n’avez pas nécessairement besoin d’internet.
  2. Sur votre ordinateur, utilisez d’autre(s) moteur(s) de recherche que Google. Par exemple Lilo. Il s’agit d’un moteur de recherche où vous choisissez vous-même quel projets sociaux et environnementaux votre navigation financera.
  3. Si malgré tout pour des raisons professionnelles ou autres, vous avez une utilisation fréquente de Google, suivez cette démarche pour bloquer la géolocalisation sur Firefox
  • accéder aux paramètres en tapant about:config dans la barre de recherche
  • faites défiler les options de configuration vers le bas
  • une fois arrivés sur la ligne “geo.enabled.” double-cliquez pour que la valeur passe de “true” à “false”.

A présent, votre géolocalisation est désactivée. Ouf ! Vous avez sauvé un dixième de votre vie privée !

Julia Maupoint



Ils gagnent leurs vies grâce aux médias sociaux : #portrait

Marques, agences marketing, labels et même les offices de tourismes s’arrachent ces influenceurs. Grâce à leur notoriété sur les médias sociaux recevoir des produits, signer dans une maison de disque,  promouvoir une marque ou une région est devenu leur quotidien. Elisa et Maxime, Saul Aguilar, Bilal Hassani. Ces noms ne vous disent rien? Et pourtant ils gagnent leurs vies grâce à Instagram et Youtube

Instagrameur, le succès instantané

Saul Aguilar est un photographe passionné, qui partage ses clichés sur Instagram. Il a commencé en 2010 pour partager son quotidien Parisien avec ses proches restés au Mexique. Aujourd’hui son compte Instagram comptabilise plus de 360 000 abonnés et il gagne environ 5000€ par mois.
“J’ai 30 ans, je suis d’origine mexicaine, je me suis installé à Paris il y a quelques années et depuis un an je suis instagrammeur professionnel. Comprenez : je vis grâce aux revenus que génère mon travail sur Instagram. “

Sa première publication était une photo de la Tour Eiffel, et c’est cet amour pour la capitale qui l’a rendu célèbre. Depuis, la plupart de ces clichés restent des photos de Paris.En se promenant sur le réseau social il s’est rendu compte que de nombreux photographes professionnels utilisaient Instagram comme tremplin afin de se faire connaître. C’est à cet instant qu’il a décidé de ne plus être un amateur. En 2013 L’oréal Paris l’a contacté pour son premier partenariat. La mission ? Prendre 15 personnes en photos dans Paris avec le #UrbanBeauty pour 1500€.Après cette première collaboration fructueuse, les partenariats se sont enchainés et Saul a pu arrêter son job pour se consacrer à Instagram.Avec son statut d’auto-entrepreneur il gagne aujourd’hui entre 3000€ et 6000€ par mois. 

Bilal Hassani, le youtubeur qui casse les codes

Bilal Hassani, 19 ans, représente la France au concours de l’Eurovision, mais qui est-il ? Il a débuté sur Youtube avec une chaîne décontractée, drôle et sincère. Tout comme Saul Aguilar, les partenariats avec de grande marques se sont vite enchaînés sur Instagram mais aussi sur Youtube. Ainsi, il a collaboré avec Rihanna pour sa marque de maquillage “Fenty Beauty”, CokeTV, Secret Story, Mac Cosmetics… Cependant, c’est une tout autre opportunité qui s’ouvre à lui aujourd’hui. Signer avec une maison de disque et participer au concours de L’Eurovision avec son titre “Roi”. Celui-ci fait exploser les ventes : numéro 4 du classement sur iTunes, 28ème sur Spotify et 4ème des tendances Youtube. Bilal Hassani doit son succès à ses 800 000 followers qui ont votés en sa faveur lors de la finale. Il représentera la France le 18 mai prochain à Tel-Aviv. 

The best job in the world : Le couple chanceux des réseaux sociaux

Elisa et Maxime font exception à la règle. “Ma vie bascule…Je viens de gagner le concours du meilleur job du monde « The Best Job in the World » organisé par le bureau du Tourisme Australien “ Élisa était chargée de projet webmarketing dans le tourisme, et Maxime, photographe professionnel de mode à Paris, rien ne les prédestinait à partir à l’autre bout du monde.

The Best Job in the World est une compétition organisée par le ministère du Tourisme australien pour promouvoir le Visa Vacances Travail avec 6 jobs de rêve à la clef. Une récompense alléchante : 100 000 dollars pour un contrat de 6 mois en Australie. Les missions d’Elisa? Promouvoir les parcs nationaux, la faune et la flore unique aux côtés des rangers et créer du contenu engageant et de qualité pour faire rêver d’Australie sur les réseaux sociaux. “Payée 100 000 dollars pour promouvoir le pays sur mes réseaux sociaux et mon blog, je suis aussi devenue l’idole de toute une génération “. Le succès de cette campagne a engagé un média value de 31 millions d’euros et plus de 8500 articles parlant du concours. Cette aventure et les réseaux sociaux leur a permis de continuer à voyager partout dans le monde et même d’écrire un livre sur l’Australie.